Recrutement

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Le processus de recrutement est l’un des plus complets que j’ai pu rencontrer, il évalue à la fois les compétences métier, physiques et psychologiques. Inutile de vous dire que dans les premiers instants on ne se voit pas vraiment partir en Antarctique.

L’IPEV ayant ses bureaux en Bretagne et les candidats postulants venant de la France entière, il était plus commode de réaliser les entretiens sur Paris. Pour mon premier entretien, concernant la partie RH, nous nous sommes donc retrouvés dans une salle de réunion de l’IFOCAP (Paris 9ème), juste à côté de la gare St Lazare, de l’opéra Garnier et des galeries Lafayettes. Avant l’entretien en lui-même, nous devions répondre à un questionnaire sur les grandes lignes de notre cœur de métier, mais également sur des éléments beaucoup plus surprenant, et il faut l’avouer assez peu en rapport avec le milieu de l’informatique. Il était décomposé en quatre grandes parties, électricité, informatique, électronique et manutention. C’est-à-dire que les questions pouvaient porter sur la bonne commande à exécuter sur un équipement pour lui affecter une adresse IP, mais aussi sur quelle puce utiliser pour réaliser un oscillateur, le code couleur des fils d’électricité domestique, ou encore quel foret était le plus adapter en fonction du matériau à percer. Nous avions été prévenus à l’avance qu’un tel questionnaire nous attendait, mais ca fait toujours drôle de revenir sur des notions que l’on avait plus abordées depuis un certain temps. De manière générale ce n’était pas un examen compliqué, mais destiné à cerner très rapidement nos connaissances globales en matière de technique et de capacité à dépanner et assembler les choses. En ce qui me concerne ca s’est bien passé, j’avais révisé un peu mes cours et je n’ai pas eu trop de difficultés à répondre aux questions.

Les examens médicaux se découpent en deux parties

S’en est suivi ensuite un entretien RH plus conventionnel. Je me suis présenté, les personnes de l’IPEV et des programmes de recherches se sont présentées, m’ont posé quelques questions sur mes différents domaines de compétences et sur ce que j’attendais du poste. La demi-heure d’échange est passée très vite, j’ai un peu eu l’impression de dire « Bonjour » et « Au revoir » en l’espace d’à peine 5 minutes. J’ai ensuite été recontacté rapidement par le service de recrutement de l’IPEV pour m’informer que mon profil correspondait aux attentes et que j’étais retenu. Me restait alors les examens médicaux.

Les examens médicaux se découpent en deux parties, une première partie se concentre sur l’aspect physique des choses, prises de sang, radios, examens divers et variés sont au programme. Tous ces examens se sont déroulés au centre parisien du CMETE. Malgré que je ne sois même pas un sportif du dimanche j’ai également été évalué apte d’un point de vue médical. La seconde partie était pour moi celle qui présentait le plus d’appréhension, je n’avais jamais réalisé d’examen psychologique auparavant et je me demandais bien ce que pourrait donner le résultat. Je me suis retrouvé l’après-midi des examens physique dans les locaux des TAAF à Paris également. Après avoir répondu à environ 300 questions et passé 2 heures d’entretiens avec une psychologue je suis rentré chez moi bien éprouvé, sans réellement avoir plus d’idée sur l’impression que j’avais fait.

Ce n’est que quelques semaines plus tard, une fois que tous les candidats soient passés je suppose, que j’ai reçu un coup de téléphone de l’IPEV m’indiquant que j’avais passé avec succès toutes les étapes du recrutement et que j’allais pouvoir occuper le poste d’informaticien à Dumont d’Urville. À partir de ce moment-là a commencé la seconde étape du périple, préparer le voyage, ce qui dit en passant, n’est pas forcément le plus simple, préparer des valises pour un an demande un peu de réflexion !